La conception :

Sculpteur : Véronique MARIAGE
Fondeur : Joel HUGUENIN (Vézelize)

Données techniques :

Buste en bronze reposant sur un socle de marbre sur lequel figure un maillon ouvert de chaîne d'esclaves symbolisant aussi la lettre G. Les grandes étapes de la vie de Grégoire y sont matérialisées.

« Vivre n'est rien, vivre libre est tout » citation de Grégoire sur le flanc gauche de l'œuvre.

A droite, un trilobe évoque les sites associés au musée d'Emberménil pour former la route des abolitions de l'esclavage : musée Schoelcher de Fessenheim, Fort de Joux (Toussaint-Louverture), maison de la négritude (Champagney) mais aussi, en additif, le site de Chamblanc.

Inauguration :

Le 28 mai 2000, dans le cadre des célébrations de « Grégoire 2000 »

En présence d'Elie Famaro (MRAP), le sous-préfet de Briey (M.Raymond Cervelle) représentant Jean Jack Queyranne, secrétaire d'Etat à l'Outre Mer.

La panthéonisation de GREGOIRE vouait son ancienne pierre tombale (elle se trouvait au cimetière Montparnasse) à la destruction. La commune d'Emberménil a obtenu que cette pierre lui soit remise pour l'ériger à côté de l'arbre de la liberté, à gauche de l'église et à 20 mètres de la stèle aux droits de l'homme.

La société Daniel CHAUMET a assuré gracieusement le transport du monument de pierre surmonté d'une croix q puis celle des grilles qui entouraient la tombe.

L'inauguration :

Elle s'est déroulée le samedi 21 janvier 1990, en présence de M. Baudot, président du Conseil général, de M. REINER, député, M. MOREL et VILLEMONT, conseillers généraux.
Epitaphe :

« Mon Dieu, faites-moi miséricorde et pardonnez à mes ennemis »

Reproduction (agrandie 40 fois) d'une carte postale ancienne (avant 1914)

L'artiste :

Gérard WACKERMANN (Lunéville), formé à l'école des décors de théâtre de Strasbourg.

Plusieurs trompe l'œil réalisés à Lunéville : l'homme au marteau piqueur, les 2 peintres à la nacelle, l'enfant à la porte...

Médaillé d'or au concours des artistes lorrains de Bar-le-Duc.

Données techniques :

5m X 5m

Visuel crée sur la façade est d'un bâtiment communal.

Reproduction (agrandie 40 fois) d'une carte postale ancienne (avant 1914)

Coût total du chantier incluant la réappropriation de l'enduit du mur : 50.985 F

Financement : commune d'Emberménil

Durée du chantier : 4 mois avec l'appui des souvenirs des anciens du village :

Jeanne BLANCHIN
Jean BRIDEY

Inauguration :

Le 30/03/1996

Cérémonie suivie d'un banquet ayant rassemblé habitants et anciens habitants et d'une photo de famille souvenir parue dans le supplément magazine de l'EST REPUBLICAIN.

Voile levé par Michel CAFFIER, journaliste-écrivain, citoyen d'honneur de la commune d'Emberménil et en présence de F. GUILLAUME, député et M. CLOSSE, maire de Lunéville.

La pose de la première pierre de l’Abri du Pèlerin eut lieu le samedi 13 octobre 1990. Une modeste construction composée d’un mur de moellons dans lequel est encastré le portrait de Grégoire coulé dans le bronze. Ce mur est couvert d’une toiture de tuile de 25 m2 soutenue à l’avant par deux piliers de bois très sobres.

Historique :

D’importantes manifestations ont marqué, à Emberménil comme à Vého, le bicentenaire de la Révolution. Une synergie est née. L’idée a été portée par Michel Ritzenthaler , président de l’ALAAG (Association Lorraine des Amis de l’Abbé Lorraine) sur une suggestion de Claude Richard qui image, à mi-chemin entre les 2 villages, un point d’arrêt et d’abri pour le visiteur de passage. La parcelle « Au bon Jardin » (territoire de Vého et propriété communale) offre une vue culminante sur la ligne bleue des Vosges. Elle est retenue comme lieu d’édification.

Première pierre :

A l’occasion d’une manifestation de 2 jours (13 et 14 octobre 1990) au cours de laquelle un bureau de poste temporaire sera simultanément ouvert dans les 2 communes à l’occasion de l’émission d’un timbre à l’effigie de Grégoire, la pose de la première pierre de l’Abri du Pèlerin sera précédée de l’inauguration de la « Voie de l’Abbé Grégoire » qui symboliquement rebaptise le CD 19. Robert Villemont, conseiller général, Daniel Reiner député et Hubert Martin, sénateur officieront pour lever le voile puis donner le premier coup de truelle.

Construction :

Il faudra attendre 3 ans pour que l’édifice sorte réellement de terre.

Coût de la construction : 60.000 F Financement : subventions municipales, départementale et appui de l’EPCI

Inauguration :

Elle a eu lieu le 4 juin 1994 par le sénateur Baudot.

C’est désormais la commune de Vého qui assure l’entretien de l’édifice et de ses abords.

L'édification de cette stèle constitue la première étape de l'hommage rendu par la commune d'Emberménil à son ancien curé.

L'auteur :

Patrick HERVELIN, peintre scupteur à Ménil La Horgne (55).

Le financement :

L'Est Républicain a apporté son soutien actif en publiant régulièrement un bon de souscription à l'attention de ses lecteurs afin de réunir les 70.000 F nécessaires. Le nom de tous les souscripteurs est consigné dans un parchemin scellé dans la stèle.

L'inauguration :

En prélude, le 16 septembre 1989, de 14 à 17h, est ouvert, en mairie, un bureau de poste temporaire.

Le 23 septembre 1989 : l'église d'Emberménil accueille un concert de négro-spiritual avec la chorale sans frontière de l'ACABI composée de 25 choristes et 25 musiciens guyanais.

Le 24 septembre : L'église héberge un hologramme, œuvre du nancéien Eric PHAM. L'abbé GREGOIRE apparait en 3 dimensions. Saisissant d'authenticité !
Devant 2000 spectateurs, la cérémonie d'inauguration est présidée par M. FABIUS, président de l'assemblée nationale.
En présence de Mgr BERNARD, évêque des diocèses de Nancy et Toul, M. FAUCHON, vice-président du conseil général du Loir-et-Cher, M. BAUDOT, président du conseil général de Meurthe-et-Moselle, M. ROSSINOT, député maire de Nancy, M. REINER, député maire de Blainville sur l'eau, M. CHEREQUE, ministre chargé du redéploiement industriel et des reconversions, M. BERNFELD , vice-président de l'association des « amis de l'Abbé Grégoire » représentant M. MONNERVILLE (ancien président du Sénat), M. JEANNENEY, président la mission nationale du Bicentenaire de la Révolution française.

Toutes ces personnalités prendront tour à tour la parole

Auparavant, des figurants en costume donneront lecture de la déclaration des droits de l'homme et reproduiront la scène du Serment du Jeu de Paume.

Le voile sera levé par Laurent Fabius. Geste accompagné par 12 salves de canon et un lâcher de 500 ballons bleu, blanc et rouge.

Les deux statues érigées à Lunéville

Première statue : La première statue érigée à Lunéville à la mémoire de GREGOIRE relève d’une initiative de Jean-Baptiste Ravold, républicain convaincu et Raphaël Job, membre de la communauté israélite de Lunéville. 14 esquisses en plâtre furent présentées au concours organisé le 31 août 1883. 4 de ces esquisses sont visibles au musée d’EMBERMENIL. Le vainqueur du concours fut le sculpteur lorrain Charles Elie Bailly (Remenoville 1830 – Paris 1895). Elle fut élevée Place des Carmes et inaugurée le 12 juillet 1885. Son financement a été assuré par souscription publique. Cette première statue (de bronze) fut enlevée par les Nazis en mars 1942.

Seconde statue : La seconde statue (de pierre) a été réalisée sur l’initiative de Sam Job, président de la communauté israélite de Lunéville et cousin de Raphaël Job. Elle est l’œuvre du sculpteur Paul François Niclausse (Metz 1879 – Paris 1958), membre de l’Institut. Elle fut inaugurée la 16 juillet 1955 en présence de M. Monerville, président du Conseil de la République et président de l’association des Amis de l’Abbé Grégoire.