Henri Charles GERARDIN
Présentation de l'Artiste Peintre : Henri-Charles GERARDIN
Henri-Charles GERARDIN est né à St AVOLD en Lorraine en 1933. Décédé le 01/12/2006
Remarqué très jeune pour ses dons artistiques, il suit une formation précoce : dès l'âge de 12 ans il travaille sous la direction de son professeur Jean HURSTEL condisciple de Nicolas UNTERSTELLER et d'Yves BRAYER.
II poursuit sa formation artistique à l'Institut de l'Histoire de l'Art à l'Université de SARREBRUCK et à l'école des Beaux-Arts de cette ville.
- Première exposition avec des artistes confirmés en 1956.
- 1957 - il se distingue par un Paysage et un dessin de Nu au Grand Prix de la ville de SARREGUEMINES.
A partir de cette date, il figurera au palmarès de toutes les manifestations régionales et nationales auxquelles il participera.
Il s'impose au fil des ans comme un créateur original de grand talent. Il s'affirme par la maîtrise de son dessin, des couleurs et la richesse de son imagination. Tout au long de son oeuvre sa préoccupation essentielle est celle de la sobriété ainsi que la recherche d'un langage universel.
Peintre de notre temps il est attentif aux grands mouvements artistiques de notre temps mais il ne fait partie d'aucune école, il reste lui-même et son importante production est le témoignage de sa forte personnalité. La qualité des oeuvres présentées lors des expositions témoigne également de son infini respect du public avec lequel il entre en communication. Nous ne citerons que quelques faits qui jalonnent son cheminement vers la notoriété.
De 1958 à 1960 il est peintre décorateur de l'Armée de l'Air lors de son service national. On lui offre l'occasion de peindre de grandes surfaces, du chevalet il passait à la fresque murale.
En 1963 on le voit aux cimaises du Salon de l'Art Libre à PARIS.
En 1965 à la sélection de "SIGNATURES" en ARLES et à la BIENNALE de PARIS.
En 1969 Grand Prix Henri CAZAUX - Sélection des Provinces Françaises à VICHY pour ses Paysages Industriels .
1969 - commande par le Ministère des Affaires Culturelles d'une fresque sur toile marouflée de 12 m2 au titre du 1%.
1970 - Sélection à la BIENNALE des LOISIRS à GENEVE.
Il a exposé à SARREGUEMINES - FORBACH - ST AVOLD - METZ - NANCY - ARLES - MEOUNES - PRUM-AIX-LA-CHAPELLE - VICHY - PARIS - COMPIEGNE - AMBOISE - Casino de NIEDERBRONN -LES-BAINS - STRASBOURG - ABIDJAN (Ambassade de FRANCE).
En 1979 il présente sa dernière création à la frontière Allemande à FORBACH.
Il présente ses "Tuiles Bourguignonnes peintes", qui constituent une oeuvre inédite dans l'histoire de l'art.
Cette création a un grand retentissement tant en France qu'en Allemagne.
L'exposition dans les Salons RICARD de STRASBOURG a connu un succès considérable.
Après la Bourgogne les Tuiles d'H. C. GERARDIN seront présentées en Galerie à TREVES (RFA) - NANCY - METZ PARIS et à l'Etranger.
A toutes ces peintures, fresques, dessins et travaux réalisés entre 1958 et 1998 (date de son départ en retraite), il faut rajouter les réalisations suivantes :
Fresque en céramique sur le siège de Nancy (reproduction de l'œuvre de Jacques Callot – 1633) réalisée à l'entrée du cercle du travail – rue Drouin – Nancy)
Maquette des vitraux réalisés par l'atelier 54 à Saint-Nicolas de Port et l'atelier Bassinot – Hervé Frères sur le thème : « vie et œuvre de l'abbé Grégoire » pour le musée Grégoire d'Emberménil
En 2005 : vitraux de l'église de Tronchoy (Haute Saône) à la demande du Pr Sommelet, en hommage à son père domicilié dans ce village. Vitraux exécutés par l'atelier Stef à Domgermain et mis en place en août 2006.
27 mai 1991 : rencontre fortuite entre François BIER et Henri-Charles GERARDIN, sous-directeur du collège « Le haut du Pennoy » à VANDOEUVRE-LES-NANCY qui deviendront vite des amis, unis par la même entreprise culturelle et historique.
« Dans son collège, ce directeur des sections spécialisées médite les pensées de GREGOIRE et s'intéresse à ce qui se déroule à Emberménil. Visiblement, il manifeste un grand regret de ne pas avoir assisté aux célébrations du Bicentenaire de la Révolution Française, à Emberménil , le 24 septembre 1989. Peintre de renom, il se définit comme un plasticien du modernisme. Chez Maître Schuller (Saint-Avold), il a appris toutes les techniques du vitrail d'art. Toutes ces qualités l'ont désigné pour préparer les « cartons » des vitraux du futur musée d'Emberménil dédié à Henri GREGOIRE. Investi de cette mission artistique, il suivra lui-même la réalisation de ses œuvres par le maître-verrier. C'est dans un total esprit de bénévolat qu'Henri-Charles Gérardin a conçu et supervisé la réalisation des vitraux du musée qui était devenu sa résidence secondaire et où il venait fréquemment se ressourcer ».
François BIER, Le 19 mai 2013